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Rallumer les étoiles
12 mai 2013

Interlude: en vacances...

En vacances je ne lis pas plus de romans qu'au quotidien. Parcequ'en vacances j'ai mon petit plaisir que certains qualifieront peut être d'"intello": je lis Le Monde. Alors non je ne le lis pas intégralement, mais c'est assez drôle de voir combien mes goûts ont peu changé. Je commence toujours par les pages sur l'économie, comme avant. Il y a des suppléments intéressants (celui sur le sport notamment!) et d'autres que j'ouvre à peine. Comme on le dit souvent : tout est une question d'habitude. Quand j'ai vraiment appris à lire Le Monde, c'était pour la préparation du concours de l'IEP, je trouvais ça assez difficile, surtout les pages internationales. Et puis rapidemment c'est devenu un plaisir. D'abord je n'avais pas la télé ni internet, alors lire le journal, c'était vraiment le moment de détente avant de se pencher sur des sujets plus ardus. Ensuite j'étais en phase avec la ligne éditoriale - le journal était alors sous la direction d'Edwy Plenel. Enfin une fois le style journalistique intégré, la lecture régulière permet de saisir l'enchainement des évènements au fil des éditions, un peu à la manière des séries.

Voilà qui fait une transition parfaite puisque c'est justement de séries dont je veux te parler maintenant. Enfin plus exactement du Hors-Série du Monde sur les séries (tu suis?), et plus généralement sur les hors séries du Monde (ayé je t'ai perdu).

le-monde-numero-special-sur-les-series

Bref tout ça pour dire que le Monde sort de temps en temps un "Hors-Série" (ça t'as du le comprendre), ça coute 7,50 euros et c'est toujours passionnant. Les précédents traitaient des Utopies ou encore de Dali (avec une excellente interview de Catherine Millet), cette fois-ci les journalistes se penchent sur les séries télévisées, leur succès de Dallas à nos jours et leur actualité d'Hollywood à Istanbul. Je vous conseille l'entretien de Martin Winckler qui cache une fine analyse de l'élite culturelle française (petit extrait: " le théatre de Shakespeare et Marlowe était joué pour le peuple; le théatre de Racine, Corneille et Molière pour la noblesse (...). Les classiques de la littérature anglo-saxonne abordent tous le sgenres et valorisent la richesse et la complexité des récits; ceux de la littérature française ne jurent que par la langue et le beau parler. Le cinéma américain est un cinéma qui (dixit John Ford) raconte une bonne histoire. Le cinéma français se flatte d'étre "esthétique").

 

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