# 414 Vivance, David Lopez
J'avais énormément aimé Fief ainsi que ma (furtive) rencontre avec son auteur David Lopez à la Maison de la Poésie, un endroit à l'image de son écriture et dont la délicatesse se retrouve dans Vivance, son second roman publié à la rentrée littéraire de septembre.
Un narrateur un peu paumé sillonne les routes françaises à vélo à la recherche d'on ne sait pas bien quoi: son vieux chat, son amour perdu, le sens de sa vie? Sur cette trame que j'aime à croire autobiographique, David Lopez brode des histoires extraordinaires sur la banalité quotidienne. Ses rencontres donnent naissance tout au long du récit à des fictions qui m'ont rappelé les nouvelles de Maupassant et qui mettent en lumière le grain de folie de chacun - et par extrapolation le nôtre.
Par ce voyage et cette écoute aux autres, il nous incite à accorder notre rythme avec celui de la contemplation et définit une sorte d'esthétisme de l'ordinaire très salutaire lorsque la morosité hivernale nous saisit.